RETOUR SUR…

Saison 2016/2017

Ce projet est né de l’envie de mêler la musique à l’image, la musique à la parole, la musique à l’imagination… Créatifs, imaginatifs, audacieux, les livres pour enfants utilisent des techniques multiples, empruntent aux arts visuels et donnent à voir autrement. Lire ces albums équivaut presque à une séance de cinéma… Il n’y manque que le son, et tel est l’objectif de ce projet.
En partenariat étroit avec les médiathèques CAPI (La Verpillière, Villefontaine et Ruy), les projets se sont co-construits autour des thématiques semestrielles : « Ombres et Lumières » et « Le Fil », auprès de 3 écoles CAPI.

ZOOM SUR LE PROJET A L’ECOLE DE RUY :

Les 3 classes de cycle 3 de l’école de RUY (soit 77 enfants) ont choisi l’album KING KONG d’Antoine Guillopé parmi les ouvrages proposés par la médiathèque. Le travail du noir et blanc, les textures ajourées, les découpages, les techniques spécifiques à l’artiste vont orienter notre exploration musicale.
« Nous tenterons de faire le pendant musical et même instrumental de la palette graphique de l’artiste. Par exemple notre instrumentarium sera composé exclusivement de Tambours-Poubelles noirs aux sonorités tribales qui vont initier des créations percussives et rythmiques autour de l’histoire légendaire de KING KONG. Le noir et le blanc nous permettront de travailler et de jouer sur les nuances, les teintes, les grains et les couleurs musicales les plus variées. » Bénédicte BONNET, musicienne-intervenante

LE DEROULE :

Les classes découvrent dans un premier temps le travail d’Antoine Guilloppé au sein de la médiathèque, ainsi qu’une présentation de la thématique OMBRES ET LUMIERES. Puis, les enfants assistent à une lecture spécifique de l’album KING KONG. A l’issue de ces présentations, les enseignantes initient un travail en arts plastiques et en arts visuels auprès de leurs élèves, qui parallèlement sont sensibiliser à l’art de la récupération et au recyclage, en vue du travail musical sur un instrumentarium issu d’une lutherie dite «sauvage pour musiciens civilisés».
A partir du mois de février les classes rentrent dans le cycle musique avec l’intervention régulière de la musicienne Conservatoire jusqu’à fin mai, à raison d’une heure par semaine soit 12h par classe pour mettre en musique l’album.
Le livre est découpé en 3 chapitres afin que chaque classe prenne à sa charge une thématique de l’album :
Chaque thématique fait l’objet de créations musicales spécifiques comme on compose une musique de film, générique, thèmes et variations, ainsi qu’un zoom sur le travail du bruitage afin d’accompagner au mieux la narration. Les enfants effleurent ainsi le cinéma muet du siècle dernier.

LA FINALITE :

Les travaux en art plastique et art visuel réalisés par les classes seront visibles sous forme d’exposition au sein de la médiathèque de RUY. Lors du « vernissage » de l’exposition, le public sera invité à se réunir dans la salle communale qui se situe sous la médiathèque afin d’assister à une projection « CINE-CONCERT » :
Les pages de l’album d’Antoine Guilloppé seront diffusées sur grand écran, la narration de l’histoire se fera par Benoit Chavancy et la composition musicale jouée en direct par les 3 classes.

Depuis plusieurs années, le Conservatoire Hector Berlioz suit et travaille de près avec le GMVL (Groupe de Musiques Vivantes Lyonnaises), et en particulier Bernard FORT, co-fondateur du GMVL, compositeur et ornithologue. Le parcours artistique de ce groupement est fondé sur l’appropriation du son enregistré à des fins créatives, poétiques et pédagogiques. L’un de ses axes forts est la création autour du paysage sonore, axe dont les musiciennes-intervenantes se sont emparées pour le traduire en un projet pédagogique développé sur 3 écoles élémentaires. L’idée étant de s’implanter sur une commune de la CAPI, St Quentin-Fallavier, et de faire vivre le projet autour du patrimoine sonore qui entoure les enfants dans leur contexte de vie.

Description générale du projet

Avant toute chose, ce projet invite les enfants à se former à l’écoute dite exigeante, c’est-à-dire à savoir se mettre en situation d’écoute pour pouvoir ensuite reconnaître et parler d’une identité sonore d’un territoire : leur lieu de vie, le village. A travers cela, le projet aborde la question du patrimoine immatériel, celui du monde sonore dans lequel chacun vit et évolue (histoire sonore de la ville, ses singularités, ses habitants etc). Ainsi, les élèves sont emmenés vers la création dite « contemporaine », par les vecteurs de la Musique Assistée par Ordinateur.
Ce projet initie les enfants à la mise en forme d’une pièce musicale en étroite collaboration avec un compositeur. Afin de mener à bien ce projet, les compositeurs interviendront dans les classes pour animer des interventions artistiques tout au long de l’année.

Ce sont donc les 6 classes de cycle 3 des écoles Les Moines, Les Tilleuls et Les Marronniers qui ont travaillé depuis octobre sur ce projet, de manière hebdomadaire avec une musicienne-intervenante (Françoise BRON, Bénédicte BONNET et Raphaëlle VILLARD) et de manière ponctuelle avec un compositeur du GMVL : Bernard FORT et Carole DE HAUT DERWICHE. Ils se sont rendus à 4 reprises au sein même des écoles pour aider et accompagner la recherche et la création. Par ailleurs, l’année a été ponctuée par deux évènements :

– Concert « Le grand orchestre de la nature » : En janvier 2017, les enfants sont venus assister à l’espace George Sand au concert « Le Grand Orchestre de la Nature », qui a la particularité de se dérouler entièrement dans le noir, avec pour seul « spectacle » une diffusion assez étonnante de pièces créées uniquement à partir d’enregistrements naturels, tous aussi incroyables les uns que les autres.

– La « Semaine du son » : chaque classe s’est rendue à Lyon au GMVL sur une demi-journée, pour visiter les studios, en comprendre leur utilisation et les manipuler, comme des « pros ». Ce fut aussi le moment d’enregistrement des voix, avec du matériel de grande qualité.

 

DATE DE L’ABOUTISSEMENT :

Ce projet a abouti le 16 mai 2017 à l’espace George Sand, par une rencontre des classes et une écoute des différentes pièces créées par les enfants. Cela a donné lieu à un temps d’échange et de partage d’expériences. Par ailleurs, chaque enfant est reparti avec une clé usb sur laquelle il a pu retrouver l’ensemble des compositions des 3 écoles.

Saison 2015/2016

A travers ce projet, les enfants ont été amenés à se poser deux questions : comment mêler images et sons ? En quoi l’image influe-t-elle sur le son, ou, comment le son influe l’image ?
Ce projet a été mené par Aurélie Portanier à l’école élémentaire de Sérézin-de-la-Tour, auprès de deux classes de cycle 3, d’octobre à juin.

La musicienne-intervenante a scindé l’année en deux, en travaillant autour de deux types d’images, la publicité et le cinéma, donc avec un rapport au son très différent :
Autour de la publicité : Sonoriser autrement des clips courts à l’impact fort, tous liés à leur projet d’école et de classe. Visionner, comprendre, choisir.
Autour du cinéma : Sonoriser son propre cinéma de classe. Inventer un scénario, le découper, se répartir les rôles, filmer, faire le montage.

Puis, découper les images, les minuter, les décortiquer afin de faire ressortir les émotions, la vitesse, l’ambiance d’une séquence, les classer et construire petit à petit une « partition » dans laquelle chacun aura son rôle de musicien.

La valorisation de ce projet a pris la forme d’un ciné-concert lors de la semaine « Le PLEA en Lumière », le jeudi 9 juin 2016 à la salle Polyvalente de Bourgoin-Jallieu :

  • Les publicités : Premiers secours, Ecofolio, Love story.
  • Le cinéma de classe: la chasse aux oeufs et Oscar a disparu.

Le projet « Sous l’armure » est né de la volonté d’effectuer un travail de création artistique mêlant 3 disciplines : littérature, théâtre et musique.

A partir de l’étude en classe du livre « Sous l’Armure » écrit par Catherine Anne, deux classes de CE2-CM1 du groupe scolaire « le Petit Prince » (l’Isle d’Abeau) ont effectué, avec les enseignants, un travail de réécriture – réappropriation du conte dans l’objectif de le mettre en scène et en musique.
C’est un travail qui s’est déroulé sur l’année, en partenariat avec : Léonore Thomassin, musicienne-intervenante, avec laquelle les deux classes ont pu bénéficier d’une séance hebdomadaire sur toute l’année, et Lucile Jourdan, metteure en scène, qui a travaillé avec les enfants sur la mise en scène de leur spectacle.

Afin de compléter le travail, les deux classes sont allés voir le spectacle « Sous l’Armure » mise en Scène par Lucile Jourdan et joué par la compagnie Les passeurs à la salle de l’Isle dans le courant du mois de janvier 2016 et ont bénéficié d’un bord de scène, où ils ont pu s’entretenir avec la troupe.

Le projet a lieu à une représentation sur le temps scolaire au Théâtre du Vellein le mardi 7 juin.

Avec l’envie de mettre un coup de  projecteur sur le secteur de Bourgoin-Jallieu, le Conservatoire a proposé aux établissements scolaires de la ville un projet musical autour de la récupération.
Ce projet s’inscrit dans le dispositif « Parcours d’Artistes », et accueille Alfred SPIRLI, artiste du collectif ARFI, spécialisé dans la création musicale sur instruments de récupération, et Jean-Luc RIMEY-MEILLE, percussionniste et compositeur.

Les écoles de Louise Michel, Boussieu et Jean Rostand (6 classes de cycle 3) ont répondu présents, et le lycée Gambetta et sa section MLDS s’est inséré dans le processus de création.

Ce projet est axé autour de la pratique collective sur un instrumentarium original constitué d’instruments issus du recyclage (bouteilles, cartons, plastiques, tambours-poubelles, couvercles, cadres de sérigraphie, et…) ou /et composé d’instruments fabriqués (lutherie sauvage). Chaque classe concernée a pour objectif de monter une partition créée à partir des objets sonores. Les lycéens travaillent dans le même esprit, mais axeront la fin de leur projet sur un travail autour de bidons d’acier.

Les différentes pièces musicales des classes sont des créations ou des interprétations (pièces rythmiques, mélodiques, ambiances sonores,…), avec un travail de mise en espace.
Pour le primaire, les interventions se déroulent d’octobre à mai, en séances hebdomadaires assurées par trois musiciennes intervenantes : Bénédicte Bonnet, Françoise Bron et Raphaëlle Villard. Alfred Spirli aura ponctué l’année par des venues régulières, pour faire avancer la recherche et la création.
Pour le secondaire, Jean-Luc Rimey-Meille assure seul le suivi pédagogique et artistique, en collaboration étroite avec l’équipe enseignante du lycée. Ses interventions ont débuté en janvier, et se déroulent tous les 15 jours au Conservatoire.

L’aboutissement, commun à toutes les classes, prendra la forme d’une fanfare de déambulation. Un parcours musical est imaginé dans les rues de Bourgoin-Jallieu, entrecoupé de plusieurs « stations-concert » sur les places ou recoins de la promenade. Le rendez-vous est donné le mardi 31 mai, aux alentours de la rue piétonne.